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Mise à jour: novembre 2020

Quelques méthodes et concepts

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Bobath​

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"Concept de rééducation proposant une approche pluridisciplinaire basée sur la résolution de problèmes, grâce à l’évaluation, au traitement et à la prise en charge de toute personne présentant une capacité limitée à participer pleinement à ses activités de vie quotidienne, du fait d’une déficience des fonctions motrices (notamment au niveau du tonus et des schémas moteurs), sensorielles, perceptives et cognitives, résultant d’une lésion du système nerveux central." (définition de l’EBTA – European Bobath Tutors Association – 2004)

Fait partie des méthode de reprogrammation sensori-motrice.

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Plus qu’une méthode ou technique, il s’agit plutôt d’une approche globale (par opposition à l’analytique) du patient, reposant sur l’importance accordée au contrôle postural. Développée dans les années 1940 et s’appuyant sur des bases neuro-physiologiques discutables voire dépassées, ce concept, adapté et modernisé, n’en reste pas moins utilisé, notamment dans ces indications:

  • Infirmité motrice cérébrale (IMC)

  • Hémiplégie

  • Traumatisés craniens 

  • Syndromes cérébelleux

  • Spina bifida

  • Dysharmonie du développement neuromoteur (enfants)

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Elle repose sur deux principes :

  • Facilitation des activités motrices posturales et cinétiques normales, par différents stimuli, notamment le tapping et le placing. Le tapping est constitué de percussions sur les muscles déficitaires et entraine une stimulation extero et proprioceptive. Le placing consiste à développer le tonus postural par le maintien de positions plutôt inhabituelles chez le patient, dissociées (asymétriques), contre la gavité. Le thérapeute analyse la façon dont le patient prend la position et l’aide à améliorer son placement.

  • Inhibition de l’activité réflexe anormale, par une action manuelle du thérapeute au niveau de différentes zones corporelles appelées points-clés.

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Il est important d’apporter le moins d’aide et de facilitation possible pour avoir un maximum d’activité propre du patient.

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Exemple de prise en charge par la méthode Bobath, dans le cas d'une hémiplégie (Vidéo - Youtube)

Fasciathérapie

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Technique manuelle,  passive permettant le traitement des fascias, mais également d’autres tissus conjonctifs : fascias, aponévroses, ligaments et tendons. Elle a pour but de redonner de la mobilité (glissement) à ces tissus, en se basant sur leur biomécanique. La manipulation se fait en étirement, dans le sens des fibres concernées, par une manipulation du thérapeute: le tissu est mis en tension par une fixation manuelle d'une main et l'étirement des tissus au sens opposé de l'autre main.

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D'autres méthodes proposent une action du les fascias, notamment la méthode de Jones qui a pour objectif la diminution de douleurs articulaire en plaçant l’articulation dans une position de relâchement myofascial.

Fasciathérapie
Kabat
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Kabat (méthode de)​

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Nommée Facilitation Neuromusculaire par la Proprioception (PNF), cette méthode fait partie des techniques de reprogrammation sensori-motrice. Elle permet d’obtenir le renforcement de la contraction musculaire grâce à des mécanismes de facilitation faisant intervenir motricité réflexe, automatique et volontaire.

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« Méthode de rééducation globaliste qui consiste à renforcer ou à susciter l'acte moteur volontaire du patient par un déclenchement simultané et synchronisé (sommation) du plus possible de stimuli facilitant la réponse du système neuromusculaire » (D. Thomas).

 

Ces stimuli, ou techniques de facilitations, sont :

  • La stimulation verbale : commandement oral, bref, clair et direct, par ex. « tirez », « poussez »

  • Le contact manuel : facilitante par le toucher et la pression, les mains du thérapeute son placées en opposition au mouvement afin d’entrainer une résistance. Elles guident le mouvement, le kinésithérapeute évitera la prise en bracelet.

  • La résistance maximale: plus grande résistance entrainant une contraction isotonique sur la totalité du mouvement, sans entraver la réalisation du mouvement

  • L’étirement : la contraction musculaire est augmentée par l’étirement, chaque schéma devra être débuté par une mise en tension

  • La stimulation visuelle : le patient suit le mouvement du regard, sauf si l’on veut développer la sensibilité profonde : yeux fermés

  • Traction-compression : coaptation-décoaptation

  • Les irradiations : conséquence de la résistance maximale. Phénomène d’overflow ou débordement de contraction, qui gagne de proche en proche l’ensemble des muscles synergiques du dessin cinétique. Cela permet une contraction à distance du lieu de la contraction volontaire primaire : la distance augmente avec l’intensité de la résistance. Cette irradiation peut se faire vers le tronc, le cou, un autre membre.

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Le mouvement réalisé est un mouvement global. Lors d’un mouvement, les muscles se contractent toujours selon un schéma spiral et diagonal.

Les composantes de ce mouvement global sont :

  • Flexion ou extension

  • Abduction ou adduction     

  • Rotation médiale ou latérale = spirale

La rotation est la composante la plus importante.

 

Applications :

  • Renforcement musculaire : renforcement des agonistes faibles (aller actif, retour passif), pivot d’insistance (contraction statique maximale des muscles forts / proximaux, contraction dynamique et répétée des muscles faibles) etc.

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Techniques de relâchement associées à Kabat :

  • Le tenu-relâché : contraction isométrique des antagonistes en fin de mouvement passif, puis allongement poursuivi à la nouvelle amplitude maximale après relâchement.

  • Le contracté-relâché : cette fois-ci la contraction est dans le sens du mouvement et isotonique.

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Exemple appliqué au membre supérieur (Ecole d'Assas - Vidéo - Youtube)

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= diagonale

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Méthode de Kabat appliquée au membre supérieur

Mckenzie​

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Méthode d’évaluation et de traitement du rachis douloureux, partant du principe que les facteurs prédisposants comme la position assise, la perte de la souplesse en extension et la répétition des mouvements de flexion contribuent à créer des douleurs vertébrales. Il propose un examen de la posture en position assise et debout, ainsi que l'examen de différents mouvements, et décrit 3 syndromes mécaniques à l'origine de la douleur:

  • Postural

  • Dysfonction

  • Dérangement

Il préconise des exercices et postures répétées en extension, de même que des mobilisations et manipulations éventuelles, dans le même sens. Il insiste beaucoup sur l’éducation du patient, et l’auto-traitement, qui permet au patient de se prendre en charge plusieurs fois par jour.

Il propose 17 procédures différentes, à choisir et répéter selon le syndrome présenté par le patient.

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Indications:

  • Lombalgies aigues, subaigues, chroniques, d'origine discale ou articulaire

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Contre indications:

  • Lombalgie symptomatique (drapeaux rouges++)

  • Déficit neurologique associé

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McKenzie
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Exemple de posture en extension: décubitus ventral, appui sur les membres supérieurs (ou table à 45°)

Maitland

Maitland (concept)

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"Le Concept Maitland® se fonde sur de la thérapie manuelle visant à examiner et traiter des dysfonctions situées dans les articulations, les muscles et le système nerveux. L’utilisation des techniques du Concept Maitland® est basée sur le raisonnement clinique et tient également compte de la Classification Internationale du Fonctionnement, du Handicap et de la Santé (ICF-CIF).

C’est le fait de combiner une approche individualisée et spécifique du patient, depuis l’examen initial et tout au long du traitement, avec l’expérience du clinicien et les derniers résultats scientifiques qui rend ce concept si particulier. En plus des mobilisations et manipulations articulaires des extrémités et du rachis, le concept intègre des techniques neurodynamiques, des étirements musculaires, des exercices de stabilisation et des exercices faits sur mesure pour la maison. " (IMTA – International Maitland Teachers Association)

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Il s'agit d'un modèle de pensée de prise en charge globale, proposant des outils d'évaluation des douleurs et pertes de mobilité, de sa représentation sous forme de schémas, et de traitement par mobilisations manuelles passives. Le but est d'analyser et de traiter les dysfonctions de mouvement dans une perspective biopsychosociale.

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Construction du schéma déscriptif de l'examen clinique 

Il s'agit d'un rectangle ABDC dont les côtés représentent:

  • AB: amplitude théorique du mouvement sain; on y reporte le niveau de début des symptomes: douleur (D1) ou raideur (R1), et l'amplitude momentanément disponible (L)

  • AC: intensité du symptome 

  • BD: fin de course physiologique

  • CD: limite fixée par la douleur (D2) ou la raideur (R2)

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Exemples de schémas:

  • En noir, le diagramme de base

  • Second schéma: mouvement normal: pas de limitation pathologique (fin de course sur BD)

  • Troisième schéma: raideur, sans douleur; limitation (la fin de course n'est pas sur BD): limitation par la raideur

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Le traitement fait intervenir des techniques manuelles, d'autres techniques, ou les deux, selon le mécanisme de la douleur et les données de l'examen clinique complet. Il peut notamment comprendre des mobilisations passives dont les paramètres (rythme, vitesse, durée) sont adaptés, des mobilisations impulsives (thrust) et une éducation du patient.

Mézières (méthode)​

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Méthode de rééducation posturale reposant sur le concept de chaines musculaires et visant à relâcher les tensions musculaires de façon globale (et non analytique). Françoise Mézieres identifie 4 grandes chaines musculaires :

  • La chaine antérieure du cou

  • La chaine du membre supérieur

  • La chaîne antéro-interne ou antérieure des lombes (psoas, iliaque, diaphragme)

  • La chaine postérieure (de la base du crane jusqu’à la pointe des pieds – muscles érecteurs du rachis et postérieurs des membres inférieurs)

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La méthode repose sur 6 lois :

  • 1ere loi : les muscles postérieurs se comportent comme un seul muscle

  • 2e loi : les muscles postérieurs sont trop forts et trop courts

  • 3e loi : toute action localisée en élongation ou raccourcissement provoque instantanément le raccourcissement de l’ensemble de la musculature

  • 4e loi : toute opposition à ce raccourcissement provoque des latéro-flexions et rotations du rachis et des membres inférieurs

  • 5e loi : la rotation des membres se fait principalement en rotation médiale

  • 6e loi : toute élongation, toute douleur ou tout effort entraine un blocage respiratoire en inspiration

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Elle considère que ces chaines musculaires donnent sa forme au corps, et que leur tendance habituelle va dans le sens d’un excès de tension et d’un raccourcissement, aboutissant à des douleurs, attitudes vicieuses et déformations, par compensation. L’existence de ces chaines explique la possibilité qu’une anomalie puisse trouver son origine tout au long d’une même chaîne (y compris à distance), et qu’il faut donc rechercher et traiter toute anomalie sur cette chaîne.

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La réalisation de cette méthode passe par le maintien de postures spécifiques associé à un travail respiratoire.

L’harmonie et l’équilibre des segments vertébraux et périphériques sont rétablis par restauration de l’extensibilité perdue de certains groupes musculaires hypertoniques. Parmi ceux-ci on peut citer les muscles de la chaîne musculaire postérieure (muscles paravertébraux), le diaphragme et les muscles psoas-iliaques. Simultanément, un renforcement des groupes musculaires hypotoniques est assuré (muscles précervicaux, abdominaux, quadriceps)

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Mézière
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Perfetti​

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Fait partie des méthode de reprogrammation sensori-motrice.

Technique de rééducation reposant sur l’hypothèse cognitivo-motrice : importance des informations extérieures et de la recherche de celles-ci, importance de l’intentionnalité et de l’attention, des fonctions cognitives, importance de la plasticité cérébrale, importance de la connaissance du schéma moteur et du contrôle moteur. Les fonctions supérieures (intentionnalité, attention, mémoire, anticipation, résolution de problèmes) tiennent un rôle important dans la production d’un mouvement.

Cette technique, qui nécessite l’absence de trouble de la compréhension, repose sur l’apprentissage, au travers de la perception par le patient d’un mouvement réalisé en passif. Il est demandé au patient de connaître puis reconnaître un mouvement donné, sans contraction musculaire.

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Exemples d'application de la méthode Perfetti  (en espagnol - Youtube)

Le thérapeute effectue une série de mobilisations passives (phase d'apprentissage), puis demande au patient de reconnaître un des mouvements en particulier.

 

Perfetti
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Sohier (kinésithérapie analytique)​

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Elle part du principe que chaque articulation possède une activité cellulaire dépendant de la quantité et de la qualité de la distribution des forces qui lui sont appliquées. Toute perturbation articulaire se traduira par une pathologie. Le principe de la méthode consiste donc à rééquilibrer (ou normaliser) l’articulation (ou les articulations) concernée(s) afin de redonner une fonction normale à la structure perturbée. Cette méthode utilise des techniques de mobilisation manuelles et gymniques pour rétablir la fonction perturbée

Il s’agit d’une méthode progressive, avec des mobilisations douces ne dépassant jamais l’amplitude physiologique des articulations, entourées de moyens visant à détendre la région traitée comme des massages, la thermothérapie.

Le concept s'intéresse à l'appareil locomoteur dans les domaines de la rhumatologie et de l'orthopédie, comme moyen thérapeutique mais aussi préventif.

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Ces techniques s’adressent principalement à:

  • Hanche

  • Epaule

  • Rachis

  • mais peut être adapté aux autres articulations

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Le traitement consiste en la correction des états pathomécaniques, par recentrage articulaire, en répondant à 3 exigences:

  • Positionnement articulaire précis: pour éviter un verrouillage mécanique (mise en tension des structures articulaires) ou musculaire (contracture), ainsi qu'une douleur.

  • Sens de correction articulaire: selon l'examen clinique précis, et de façon tangentielle aux surfaces articulaires.

  • Intensité de correction: minime mais efficace (contrairement aux impulsions manipulatives ou thrust), calqué sur le rythme expiratoire du patient, et progressive (pré-écrasement, écrasement, sollicitation articulaire)

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Concernant le rachis, Sohier applique son principe de la "pince ouvrante" dans un but de dégagement (bâillement), il normalise ou réaxe les appuis interapophysaires. Des exercices de musculation sont étudiés dans le but d'éviter l'asymétrie musculaire et afin de maintenir la correction obtenue.

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D'autres méthodes du même type existent: Mennel, Kaltenborn, Cyriax, Amphothérapie entre autres.

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Exemple de kinésithérapie analytique appliquée à l'articulation coxo-fémorale (CEKCB Pontivy - Vidéo - Youtube)

Sohier
Myotensif

Myotensif​

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Techniques de relaxation musculaire et d’étirement mettant à profit le reflexe myotatique inverse, qui consiste en une inhibition de sa contraction suite à l’étirement d’un muscle. Elle met en jeu l’organe tendineux de Golgi.

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La technique la plus couramment utilisée est celle de la relaxation post-isométrique, qui se déroule en 3 temps :

  • Contraction isométrique d’un muscle

  • Temps de relâchement

  • Etirement du muscle

Répétition de ce cycle 3 à 4 fois en repartant à chaque fois de la position d’étirement précédemment obtenue.

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Une autre technique est celle de l’inhibition réciproque : étirement d’un muscle après la contraction isométrique de son antagoniste. (selon le principe de l’innervation réciproque de Sherrington)

 

Stanish

Stanish​

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Il s’agit d’un protocole utilisé dans les tendinopathies pour préparer le tendon à subir de nouvelles contraintes en excentrique. Il a été démontré que le repos et l’immobilisation ont un rôle négatif sur l’état des tendons, entraînant un appauvrissement en fibre collagènes et donc une fragilisation. Stanish propose une rééducation basée au contraire sur le mouvement, par un travail excentrique progressif, qui était à la base du traumatisme tendineux.

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Il s’agit d’un programme de renforcement excentrique étalé sur au moins 6 semaines, avec augmentation progressive des contraintes, par le biais de 3 paramètres : l’étirement, la vitesse et la charge. Les exercices se font par séries, le plus souvent de 3 répétitions d’exercice.

Les paramètres seront à adapter à chaque patient :

  • La douleur n’est pas un obstacle à la séance, elle est même nécessaire à obtenir un bénéfice

  • Une douleur trop importante et précoce dans les séries est un signe d’intensité trop importante

  • Une amélioration notable de la douleur permet le passage à une intensité plus importante

  • La vitesse sera adaptée au patient et à la progression (du plus doux au plus explosif)

  • La charge sera également adaptée (2 pieds, 1 pied, poids supplémentaire)

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Exemple de protocole générique : échauffement – étirements statique – renforcement (ci-dessous) – phase de repos

 

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Phase de renforcement. Evolution des paramètres sur 6 semaines, et position adaptée à la prise en charge du tendon achiléen.

Posturologie

Posturologie​

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La posturologie est l’étude de l’organisation géométrique et biomécanique des différents segments du corps dans l’espace. Elle étudie les processus de régulation de l’activité tonique posturale qui permettent la stabilisation d’un individu dans un
environnement au cours de la station debout et du mouvement.
 
« Il s’agit d’une méthode d’étude pluridisciplinaire de la posture, acte moteur automatique et inconscient qui permet à l’homme d’adopter une position érigée, de stabiliser cette position en statique ou en dynamique et d’élaborer la connaissance spatiale du soi par rapport à son environnement. » (Docteur Quercia ophtalmologue et
posturologue)


Le système postural d’aplomb (SPA) ou système postural fin est un sous-système de l’équilibre qui permet à l’homme d’avoir une posture érigée et le regard à l’horizontal.  

En toutes circonstances, le SPA fait intervenir différents capteurs, "entrées posturales":

              - La vue (les yeux) 

              - L’appareil manducateur

              - L’oreille interne

              - Le tact (plante des pieds)

              - La proprioception (muscles)


L’ensemble des informations sensorielles recueillies au niveau de ses capteurs, font l’objet d’une intégration cérébrale quasi inconsciente et permanente ayant pour résultante une position d’équilibre stable.


Chaque être humain a sa propre posture en fonction de sa constitution. Il n’existe pas de posture parfaite, c’est l’équilibre postural qui résulte de l’intégration des informations des capteurs posturaux qui est propre à chacun.
La perturbation d’un des capteurs posturaux entraîne une modification des autres capteurs et de l’intégration des informations données afin de maintenir une posture stable. (Système dynamique non linéaire)
Quand les centres intégrateurs ne sont plus capables de réaliser une synthèse de l’ensemble des informations données par les capteurs, on parle de syndrome de déficience posturale, il existe alors une asymétrie tonique.

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La prise en charge d'une déficience posturale passe par l'identification de la ou les entrées posturales en cause, en réalisant un examen postural dans les 3 dimensions, un examen des capteurs (entrées) et un bilan des dysfonctions articulaires et musculaires. C'est sur ces dernières que le kinésithérapeute va pouvoir travailler, associant différentes techniques:

  • Massage

  • Correction orthopédique (semelles)

  • Rééducation proprioceptive

  • Relaxation

Toutes ont pour objectifs de corriger la posture et de maintenir les résultats acquis par un travail spécifique sur le schéma corporel. La posturologie est une discipline remettant à l'honneur toute la pertinence que présente la kinésithérapie
dans le cadre de la correction des troubles orthopédiques.

Strain-Counterstrain (Jones)

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Technique ostéopathique douce qui permet de soulager les douleurs articulaires aiguës ou chroniques en plaçant l'articulation dans une position de relâchement myofasciale. Elle vise la neutralisation des points de tension myofasciaux (trigger points) parasitant le comportement d'une chaîne musculaire. Cette technique présente une posture spécifique à chaque point de tension. Le mode d’action passe notamment par la régulation de l’activité des propriocepteurs contenus dans les muscles responsables de la dysfonction

Le principe de base par rapport à l'articulation limitée consiste à exagérer la lésion. C'est-à-dire à exagérer la position antalgique, pour arriver à la position dite de confort maximal. Cette position raccourcie du muscle-cible, maintenue pendant 90 secondes, va entraîner une détente réflexe par accommodation des fuseaux neuromusculaires. Puis, de façon lente et passive, le thérapeute va ramener l'articulation en position neutre.

Jones
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